Deuxième biopic de l'année à présenter la vie tumultueuse de Monsieur Saint Laurent, ce film, présenté au dernier Festival de Cannes, a enthousiasmé la presse et nous promet un grand moment de cinéma.
Bertrand Bonello mets ici en lumière la décadence et la phase sombre du Grand Couturier tout en lui rendant un magnifique hommage. Voici un extrait de ce qu'en écrivait, enthousiaste, Louis Guichard, au dernier Festival de Cannes:
« ...A la fois fasciné par son sujet et iconoclaste par ses hypothèses et son regard, le cinéaste invente, fantasme et spécule, qu'il s'agisse de création, de business, de drogue ou de sexe. Saint Laurent est un film de pure mise en scène, dont les idées formelles servent une vision de l'homme : très tôt, il se coupe du monde et des autres, travaille dans une bulle, avec l'impression de ne pas vivre – les images sont souvent abstraites, mentales. Les virées nocturnes sont des gouffres, des trous noirs. La vie, les passions reviennent en différé, après-coup, à contre-temps, à l'heure de la réclusion et de l'effacement.
Gaspard Ulliel tient à coup sûr le rôle de sa vie, féminin, malicieux, fragile. Vivant. Comme tous ceux qui l'entourent, Jérémie Renier en Pierre Bergé, Léa Seydoux en Loulou de la Falaise et Louis Garrel en Jacques de Bascher (l'amant fatal, partagé avec Karl Lagerfeld), il fait preuve d'une sobriété à laquelle le genre biographique nous a peu habitués. En cela aussi, le film pourrait faire date, comme un manifeste esthétique. Pas de certificat de conformité à l'original, ni pour les acteurs ni pour les faits relatés, et à la place, à tout moment, de l'inspiration. »
"Saint Laurent" de Bertrand Bonello, en salle le 24 septembre 2014.
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Second biopic of the year to present the tumultuous life of Monsieur Saint Laurent, the film, presented at the last Cannes Film Festival, wowed the press and promises a great moment of cinema.
Bertrand Bonello put here in the light and the dark decay phase of this Grand Couturier while giving him a wonderful tribute. Here is an excerpt of this in writing, enthusiastic, Louis Guichard at the last Cannes Film Festival:
"... At the same time fascinated by the subject and iconoclastic assumptions and his eyes, the filmmaker inventing, fantasy and speculation, whether creative, business, drugs or sex. Saint Laurent is a film of pure staging, whose formal ideas are a vision of man very early, it World Cup and others, working in a bubble, feeling not to live - the images are often abstract, mental. Night trips are chasms, black holes. Life, passions return delayed, afterwards, against time, the time of confinement and erasure.
Gaspard Ulliel takes for sure the role of his life, female, catty, fragile. Living. Like all those around him, Jérémie Renier in Pierre Bergé, Léa Seydoux by Loulou de la Falaise and Louis Garrel in Jacques de Bascher (the fatal lover, shared with Karl Lagerfeld) he demonstrates a sobriety which biographical genre has little accustomed. In this too, the film could date as an aesthetic manifesto. No certificate of conformity to the original, nor the actors nor the facts related, and instead, at any time, inspiration. "
"Saint Laurent" by Bertrand Bonello, 24 September 2014.
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